Chignin Bergeron Guillaume Lavie

Chignin Bergeron, un vin naturel de Guillaume Lavie, vigneron en Savoie.

Guillaume a décidé depuis 2015 de se consacrer pleinement à la vigne. « On ne peut faire ce métier que par passion. » Les expériences sur plusieurs terroirs, en Bourgogne principalement, s’enchaînent avant qu’il ne devienne maître de culture sur un vignoble bio en Beaujolais. BPREA (Brevet Professionnel Responsable Exploitation Agricole) et BTS viti oeno en poche, il ne reste plus qu’à trouver un lieu où s’installer. Un petit vignoble de 1,5 hectare, déjà exploité en bio, était disponible dans l’Ain près de Belley. L’aventure peut commencer ! Guillaume Lavie s’installe en mai 2015 à Pontcharra, au Sud de Chambery et à proximité du Parc naturel régional de Chartreuse.

L’encépagement est partagé entre les cépages Altesse, Mondeuse et un petit peu de Pinot Noir. Situées à 450 m d’altitude sur un coteau argilo-calcaire face à la Dent du Chat, les vignes bénéficient d’une magnifique exposition Sud-Est. Le cépage autochtone, la Mondeuse, est l’occasion pour lui deux d’œuvrer à la promotion d’un terroir particulier, celui du Bugey. Et Guillaume de conclure avec un large sourire optimiste : « Rien de plus beau que de faire son vin ! »

A la vigne le choix du bio et de la biodynamie est une évidence :

Chignin Bergeron, un grand vin naturel de Savoie

L’appellation Chignin Bergeron, qui s’étend sur un peu moins de 100 hectares, autorise uniquement le cépage Roussanne, qui se plaît sur les sols d’éboulis calcaires maigres qui drainent le sol et réverbèrent la chaleur. . Le nom “Bergeron” vient de la variété d’abricot du même nom, car on retrouve souvent dans les vins de Chignin-Bergeron des notes de fruits blancs et notamment d’abricot. Les vins de ce vignoble ont toujours été très prisés et on les rapproche souvent des grandes Roussanne de la vallée du Rhône.

Cette cuvée est produite à partir de vignes implantées sur des calcaires schisteux au pied du massif des Bauges, et travaillées en biodynamie et au cheval de trait. Les vendanges se font manuellement en caisses de 15kg. Guillaume a essayé de conserver au maximum de la fraîcheur en se tenant à une vinification minimaliste : pressurage direct, débourbage long et élevage sur lies fines pendant 1 an, sans remontage ni soutirage. Une dose homéopathique de soufre (10mg par litre) est ajoutée à la mise en bouteille.

Le nez est expressif et puissant, sur des arômes de fruits confits, de fleurs blanches et de fruits secs (amandes), la bouche est riche, concentrée avec une texture soyeuse et un joli gras, mais conserve comme le souhaitait Guillaume de la fraîcheur, sur de belles notes de coing et d’abricot. Les 4 grammes de sucre résiduel ne se font pas sentir se sont d’ailleurs courants pour l’appellation (qui en autorise jusqu’à 8g).

Ce Chignin Bergeron sera autant à son aise en accompagnement d’un plat local typique à base de fromage (vous voyez à quoi nous pensons…) qu’avec un beau poisson.

Une perle du vignoble savoyard à découvrir, à la belle étiquette qui fait référence au passé romain de la zone.