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Marc, géologue de formation, a engagé un changement radical de vie suite à la rencontre de Léon Barral et de ses vins. Passionné par le vin et les vignerons, il obtient son diplôme national d’œnologie à Toulouse après plusieurs stages effectués notamment au château d’Yquem. Il a alors 8 ans en années bissextiles. Eh oui Marc est né un 29 février ;-) Il s’installe en 2004 en Anjou, à Soulaines, sur un vignoble de 12 hectares principalement situé dans les coteaux de l’Aubance, sur des terroirs argileux et de schistes.
Au début une grosse partie des raisins est destinée à la coopérative de Brissac. En parallèle, il commence à vinifier certaines parcelles, les premières cuvées voient le jour et font déjà des émules. Grâce au grand millésime 2005, Marc commence à produire principalement des vins d’AOC, une forte proportion de chenin blanc liquoreux et quelques rouges. Une gamme se dessine. Les deux premiers millésimes sont encourageants mais Marc est seul avec ses doutes. Il cherche un associé pour l’épauler et développer le domaine. Il rencontre Julien Bresteau alors stagiaire au Domaine de Montgilet. Le courant passe tout de suite entre eux. Julien étudie le vin depuis ses 15 ans et passe son temps à bourlinguer dans plusieurs régions viticoles. Il vient de temps en temps vendanger, tailler chez Marc pour l’aider. Ils deviennent amis. Rapidement Marc propose à Julien de s’associer. L’acte de naissance du Domaine La Grange aux Belles est signé le 1er janvier 2008 ! Ils sont ensuite rejoints en 2011 par Gérald Peau, alias « Jesse », le premier barman du mythique « Cercle rouge » à Angers. Depuis 2022, Julien a choisi de prendre un nouveau chemin et le domaine est tenu par Gérald et Marc.
Il compte désormais 15 hectares qui sont répartis sur 5 communes dans l’aire d’appellation Coteaux de l’Aubance : Soulaines sur Aubance, Vauchrétien, Saint Melaine sur Aubance, Juigné sur Loire, Murs Erigné « la roche de murs ». L’encépagement est assez varié : Chenin, Grolleau, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Pineau d’Aunis, Gamay .
Le sous sol est entièrement schisteux plus ou moins profond selon les parcelles, la partie superficielle est souvent limoneuse voir argileuse dans certains coins. De manière générale le stress hydrique y est très important. Le climat est océanique, protégé par les Mauges, le Choletais et la forêt de Beaulieu. C’est une enclave qui subit en général peu de précipitations.
Une petite cave est construite plus proche des vignes, beaucoup d’outils sont achetés. La totalité de l’entretien mécanique du vignoble est désormais assurée par les deux compères qui foncent tête baissée et se convertissent à l’agriculture biologique. Ce passage est pour eux le seul moyen de faire du bon vin. Au passage des liens se tissent avec beaucoup de néo vignerons bios de Loire, beaucoup d’échanges. Une visite au Clos Tue Bœuf, chez Thierry Puzelat, bouleversera leur idée du vin !
Par choix et par goût, ils décident de limiter les intrants en cave et la viticulture bio reste pour eux la meilleure façon de limiter l’ajout de ces intrants en vinification. Ils ont appris à comprendre les besoins du sol et veulent garder des vins qui glissent et s’apprécient simplement.
La totalité du vignoble est certifié en agriculture biologique depuis 2011 ( la conversion fut entamée en 2008). Les sols sont travaillés avec différents outils en respectant les principes Herody , avec apport de matière organique (fumiers , semis de légumineuses), utilisation du cuivre, du soufre mais également de tisanes en début de campagne (ortie , prêle, bourdaine).
Découvrez des vignerons et des vins de caractère !
