Au-delà des règles fixées par l’agriculture biologique, des labels indépendants (les principaux sont Demeter et Biodyvin) ont fixé un cahier des charges plus exigeant pour encadrer la production de vin biodynamique, basé sur une réflexion profonde autour de l’équilibre entre l’écosystème de la vigne (faune et flore inclues) et l’homme.
Cela se traduit concrètement par la prise en compte des cycles naturels (notamment le cycle lunaire), le recours à des pulvérisations à base de minéraux et de plantes (ortie, prêle, valériane,..) pour dynamiser la vie du sol et renforcer la vigne. Enfin, la liste des additifs autorisés lors de la vinification est beaucoup plus restreinte qu’en AB et les doses maximales de sulfites autorisées nettement plus faibles : 70mg/l pour les rouges, 90mg/l pour les blancs et les rosés.
Certains moquent la dimension ésotérique du vin en biodynamie, mais il est manifeste qu’elle permet une amélioration de la qualité des raisins et conduit les vigneron(ne)s à une compréhension profonde de la vigne et du terroir – ceci explicite sans doute cela… et ce n’est surement pas par hasard que le plus renommé Bourgogne de France, le fameux Domaine de la Romanée-Conti, pratique la biodynamie depuis 2007, sans en faire un argument commercial mais « parce que c’est ce qui donne le meilleur vin » dixit son propriétaire, Aubert de Villaine.
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