Virginie Maignien - domaine La Spanda Des vins du Roussillon vibrants
Nous vous emmenons ce mois-ci à la rencontre d’une nouvelle vigneronne partenaire dans le Roussillon : Virginie Maignien au domaine La Spanda.
Virginie s’est lancée dans l’aventure viticole en se forme donc au CFPPA de Beaune puis fut successivement rédactrice pour le guide des vins Gault & Millau, caviste et enfin vigneronne. C’est dans la région de Gaillac, au domaine Causse Marines, que Virginie s’installe en 2005 au côté de Patrice Lescarret. Ensemble et pendant 15 ans, ils produiront du vin nature (que nous distribuons toujours !).
Mais Virginie c’est aussi un esprit libre qui laisse exprimer sa créativité tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Elle aime l’art sous toutes ses formes, pratique la danse et donne des cours de yoga. En 2019, Virginie saute le pas et lance le domaine La Spanda à Calce dans le Roussillon, une région pour laquelle elle s’est prise d’amour.
Au cœur des Corbières catalanes, à 300 m d’altitude, sur ces sols caillouteux et feuilletés composés majoritairement de schiste et de calcaire, elle cultive les cépages locaux : Grenaches (blanc, gris et noir), Carignan, Cinsault, Macabeu et Muscats. Son talent en vinification est manifeste car toutes ses cuvées partagent finesse, définition et profondeur.
Découvrir les vins de Virginie Maignien, c’est rencontrer une vibration et une énergie qui touche droit au coeur !
La Caisse qui Cartonne en Octobre - livraison gratuite !
Nous vous proposons ce mois-ci une sélection qui fait la part belle aux nouveautés (dont les vins du domaine La Spanda), avec en complément un clin d’œil à Halloween avec la cuvée Bloody de la Grange aux Belles :
- “Quatre Quarts”, de Sylvain Bock, un assemblage de Chardonnay et de Sauvignon qui fait mouche.
- “Contrastes” de Sébastien Coustarret, un Jurançon 100% Gros Manseng, sur la tension, la légèreté et de la fraîcheur.
- “Ayur”, un vin blanc de macération de Virginie Maignien, profond, élégant et complexe, aux tanins délicats et aux belles notes camphrées.
- “Bloody”, un vin produit à partir de vieilles vignes de Grolleau (de 1936 !), la bouche est ample et charnue, avec un grain de tanins très fin et un caractère sanguin. Parfait pour Halloween le 31 octobre ^^
- “Daya”, une autre cuvée de Virginie Maignien, produite à partir de Grenache noir, de Lledoner Pelut et d’un peu de Carignan. Des tanins fins et délicats, un fruit croquant et une belle fraîcheur. A carafer à l’avance.
- Le “Morgon Les Charmes”, un grand cru du Beaujolais vinifié par un vigneron de talent, Julien Guillot.
Comme tous les mois, la livraison en point relais est gratuite avec le code “vendemiaire”
Résultats de l'étude Pestiriv
Santé publique France et l’Anses (l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) ont publié mi septembre les résultats de l’étude Pestiriv qui visait à mieux connaître l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de vignes ou éloignées de toute culture.
En effet de nombreuses personnes vivent à proximité de vignes sur lesquelles des pesticides peuvent être appliqués. Or, peu de données étaient disponibles jusqu’à présent sur l’exposition aux pesticides chez les riverains de zones viticoles, étape indispensable pour dimensionner au mieux et renforcer les mesures de prévention des expositions aux pesticides.
PestiRiv a permis pour la première fois d’évaluer l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de vignes et de celles vivant loin de toute culture.
L’étude, menée de 2021 à 2022 dans 265 sites répartis sur six régions viticoles françaises, a concerné 1 946 adultes et 742 enfants, dont une partie vivait à moins de 500 mètres de vignes, et l’autre à plus de 1 000 mètres de toute culture.
Pour évaluer les expositions, 56 substances ont été recherchées dans au moins une des matrices suivantes :
- les urines et les cheveux des participants (imprégnation biologique) ;
- les poussières et l’air intérieur des habitations ;
- l’air ambiant.
Des mesures ont aussi été menées sur des fruits et légumes des jardins de certains foyers en zones viticoles pour estimer l’exposition via l’autoconsommation. En parallèle, les participants ont répondu à des questionnaires sur leur alimentation et leurs modes de vie (activités à l’extérieur, profession, utilisation de pesticides au domicile) pour identifier l’ensemble des facteurs pouvant expliquer l’exposition aux pesticides.
Les résultats de l’étude PestiRiv montrent que les quantités de produits utilisés et la proximité des habitations avec les vignes sont les deux principaux facteurs d’exposition.
Santé publique France et l’Anses recommandent donc de réduire au strict nécessaire le recours aux produits phytopharmaceutiques. Les pouvoirs publics peuvent notamment s’appuyer sur la stratégie nationale Ecophyto 2030, pour laquelle les deux agences appellent à une mise en œuvre ambitieuse.
Pestiriv a le mérite d’apporter des éléments probants au déjà (très) lourd dossier des pesticides. Espérons que des mesures concrètes seront prises pour limiter les expositions des personnes vivant le plus près des cultures.
Vous voulez en savoir plus sur l’étude Pestiriv ? Consultez le site de Santé Publique France ou de l’ANSES.