Bonne nouvelle : les vendanges ont démarré, le millésime s’annonce beau (en dehors des vignobles touchés par les aléas climatiques – dont Corbières ravagé par les incendies) et les vignerons ont besoin de faire de la place dans leur chai…
C’est le moment de leur donner un coup de main en rentrant du vin dans votre cave ☺
Nous vous proposons ce mois-ci de partir à la rencontre d’un nouveau vigneron partenaire dans le Sud-Ouest : Sébastien Coustarret.
Nous vous parlerons enfin #pesticides, avec un jugement de la cour d’appel de Paris qui fera date.
Le domaine Coustarret est situé dans les Pyrénées béarnaises, au sud de Pau et à proximité d’Oloron Sainte Marie, le pays des gaves. Les vignes sont implantées sur les coteaux de Lasseube, à 380 m d’altitude face à la chaîne des Pyrénées. C’est une histoire de famille qui se transmet depuis plusieurs générations (au moins sept). Sébastien a été formé entre autres par une référence locale, Jean-Marc Grussaute du domaine Camin Larreyda.
Sur 6 hectares, Sébastien travaille en agriculture biologique. Il cultive à hauteur d’environ 50 % le Petit Manseng, de 40 % le Gros Manseng, et le reste en Petit Courbu et en Camaralet. Une des caractéristiques du terroir de Lasseube au sein de l’appellation Jurançon est d’être un des plus proche de la chaîne des Pyrénées, et donc un des plus froids et des plus tardifs en termes de maturité de la vigne.
Un atout en ces temps de changement climatique, qui permet de produire des Jurançon secs qui combinent fruit, acidité, finesse et puissance.
De beaux vins de gastronomie !
Nous vous proposons ce mois-ci :
Et comme tous les mois, la livraison en point relais est gratuite avec le code “septembre”
Après le navrant épisode de la loi Duplomb cet été (qui pour mémoire proposait la ré autorisation de l’acétamipride, un pesticide “tueur d’abeilles”), voici une bonne nouvelle à partager : la cour administrative d’appel de Paris vient de rendre une décision très attendue dans l’affaire “Justice pour le Vivant” sur l’encadrement des pesticides.
La cour reconnaît l’existence d’un préjudice écologique causé par la “contamination généralisée, diffuse, chronique et durable” de l’environnement par les pesticides.
Elle demande en conséquence à l’état dans un délai de 24 mois de réviser les procédures d’autorisation des pesticides pour mieux tenir compte de leurs impact sur la biodiversité et la santé humaine et des dernières évaluations scientifiques.
Une décision qui fera date en remettant au centre le “principe de précaution”. Reste à souhaiter que le gouvernement se plie à cette décision sans faire appel – mais il a sans doute mieux à faire par les temps qui courent…
Pour en savoir plus : consultez notre guide des pesticides dans le vin.
