Champagne Bourgeois Diaz

Champagne Bourgeois Diaz, une histoire familiale au coeur de la vallée de la Marne.

Jérôme est la quatrième génération de vignerons du côté de son père. Sa femme Charlotte, a rejoint le domaine en 2016, et joue aujourd’hui un rôle important de supervision du domaine, aidant au développement qualitatif des Champagnes.

Situé à Crouttes-sur-Marne, à environ 25km à l’Est de Meaux, le vignoble Bourgeois Diaz comprend 6,80 hectares de vignes, dont 3,5 hectares sont plantés de Pinot Meunier, 2 de Pinot Noir et 1,3 de Chardonnay. Les vignes sont en moyenne âgées de 40 ans et plongent leurs racines dans des sols d’argile, de limons, et de craie.

Pas de pesticides, pas d’engrais chimiques, pas de manipulation technologique, les vins de Jérôme et Charlotte ne sont pas seulement soignés, ils sont aimés. Le domaine est certifié en viticulture bio et biodynamique depuis 2014 – l’idée étant notamment d’utiliser les éléments que la nature fournit, et de les combiner au savoir-faire humain. Les préparations biodynamiques 500P (2 fois par an) et 501 (3 à 4 fois par an) sont combinées à de faibles doses de cuivre et de soufre, des décoctions de prêle, des tisanes d’ortie, d’osier, de reine des prés, de camomille, d’achillée millefeuille… Des engrais verts sont semés un rang sur deux, et un projet d’agroforesterie a été engagé en 2019 (plantation de 50 arbres dans une parcelle de 45 ares).

La plupart des travaux se font manuellement, pied après pied, pour apporter le maximum d’attention aux vignes, ce qui explique que le domaine emploie à l’année quasiment une personne par hectare. 

Les vendanges sont manuelles, et la plupart des vendangeurs sont des habitués, connaissant le terroir et l’état d’esprit du domaine. Les grappes sont récoltées à maturité et triées, de façon à ne rentrer des raisins qu’en parfait état sanitaire.

Champagne Bourgeois Diaz, des brut nature vibrants !

Le travail de vinification au chais est effectué dans la même logique :  le pressurage est particulièrement soigné, à l’aide d’un pressoir traditionnel, plus respectueux et en effectuant des retrousses manuelles. Chaque cépage et chaque parcelle sont pressés séparément. 2 grammes de soufre par hectolitre sont ajoutés à l’écoulage, et c’est tout ! Pour Jérôme Bourgeois Diaz, “le vin n’est pas de la chimie, mais de l’alchimie. Il faut le laisser s’exprimer à son propre rythme.“

Les jus reposent une dizaine d’heures avant d’être soutirés et mis à fermenter sur leurs levures indigènes. La fermentation malolactique s’enchaîne ensuite spontanément. Jérôme et Charlotte Bourgeois Diaz aiment à expérimenter différents types de contenants lors de la vinification : cuves inox, fûts, demi-muids, foudres, œufs et jarres en grès, amphores. Les vins sont laissés sur lies jusqu’au printemps sans collage, ni filtration, afin de laisser le vin s’exprimer librement.