Un marc de Bourgogne provient de la distillation des peaux et des rafles de raisin aprรจs la fermentation des vins rouges. Aprรจs le pressurage, cette matiรจre qui contient encore de l’alcool est distillรฉe.
En l’occurrence Julien Guillot a fait distiller les marcs de Gamay Petit Grain et de Pinot Fin (des vignes du Domaine cultivรฉes en biodynamie) avec les eaux de source locales… S’en suit un รฉlevage en fรปt de 228 litres. Cetย รฉlevage permet ร l’alcool de s’รฉvaporer lentement (c’est ce qu’on appelle la part des anges) et ร l’eau de vie de gagner en douceur et en complexitรฉ.
Cette magnifique bouteille en format 50cl est en tirage limitรฉ – il n’y a eu que seulement 350 exemplaires du millรฉsime 2006 et chaque flacon est numรฉrotรฉ.
Ce Marcย de Bourgogne pourra รชtre gardรฉ mรชme entamรฉ pendant des annรฉes et des annรฉes. Le bouchon ne va pas se dรฉshydrater et l’alcool ne va pas s’รฉvaporer .
Avec ses belles notes de noix, d’amande et son caractรจre finement tourbรฉ, c’est un superbe cadeau pour les amateurs de beaux alcools !
Propriรฉtรฉ des Seigneurs du Chรขteau de Cruzille, le Domaine des Vignes du Maynes a ensuite appartenu ร cinq gรฉnรฉrations de paysans avant dโรชtre rachetรฉ en 1952 par Pierre et Jeanne Guillot. Le Clos nโa jamais connu la chimie et a toujours รฉtรฉ cultivรฉ dans le plus grand respect des sols. Dรจs le dรฉbut, le grand-pรจre de Julien a dรฉcidรฉ de faire vins en agriculture biologique, sans produit chimique, sans dรฉsherbant, sans insecticides et sans soufre. Son pรจre Alain a ensuite repris le domaine dans la mรชme philosophie, avant que Julien ne le rejoigne en 1998.
Julien Guillot dรฉcide de poursuivre lโengagement familial en convertissant les 7 hectares de vignes ร laย biodynamie (certificationย Demeterย depuis 2005).ย Les vinifications sont rรฉalisรฉes au plus prรจs du naturel : avec des levures indigรจnes, sans soufre, sans enzymes et sans aucun intrant chimique. Les cuves en bois sont lavรฉes au prรฉalable et brossรฉes au marc de Bourgogne pour rรฉveiller la flore levurienne.
