La Caisse de 6 qui Cartonne en Mars !!

En 2010, Stéphane déniche une grande ferme à Faye d’Anjou, au cœur des coteaux du Layon, semi abandonnée mais avec un chai, une maison d’habitation et des coteaux en friche… de quoi se retrousser les manches ! C’est en 2011 qu’il se lance réellement, il débute dans la Ferme du Mont Benault avec 2 hectares. Puis rapidement il reprend quelques hectares supplémentaires de vignes pour commencer une réelle production, essentiellement sur des terroirs de schistes, avec le choix évident d’une viticulture biologique et d’une limitation des intrants en cave, avec peu ou pas de soufre ajouté.

Aujourd’hui Stéphane cultive 6,5 hectares de vignes et fait la preuve d’une vrai sensibilité et de beaucoup de précision dans ses vinifications. Il propose ainsi des cuvées originales qui chaque année nous réjouissent – c’est un de nos vignerons coup de cœur dans ce joli vignoble des Coteaux du Layon !!

Installé à Saint-Julien-de-Concelles, Marc est un des rares vignerons dans le pays du Muscadet à produire 100 % de vin naturel. Son vin fait recette à l’export, au Japon principalement : ses Miss Terre, Nuitage et autres Bohème s’arrachent. D’ordinaire, 80% de sa production est réservée, une grosse demande pour beaucoup moins d’offre…

Son mode de production diffère également et les conditions d’éligibilité sont plus drastiques que celles de l’agriculture biologique et la biodynamie.

"Le bémol, ce sont évidemment les rendements. Ils sont plus faibles que la moyenne, explique Marc, qui exploite actuellement une surface de 20 hectares."

C'est un mouchoir de poche que le domaine Inebriati créé en 2011 par Victor Beau - il ne représente que 6 hectares en fermage, sous le soleil de Corconne, dans le Gard. Victor y cultive les cépages Cinsault, Carignan, Syrah et Terret blanc sur trois petites parcelles disséminées au cœur de la garrigue. Les outils de production sont partagés avec le Domaine Beauthorey, qui n'est autre que celui de Christophe Beau, son père (dont nous vous proposons également les vins). Car comme lui il a choisi le vin et le travail en Agriculture Biologique et biodynamique.

La vigne est entourée d'oliviers et de quelques arbres fruitiers. Elle est plantée au carré et taillée en gobelets, comme c'était souvent le cas en Languedoc, et d'une manière générale dans le bassin méditerranéen. Cela permet à la vigne de mieux se protéger du soleil et d'être mieux "ventilée".

Après un diplôme d'œnologie, Muriel Zoldan a fait ses armes dans l'Hérault, avant de migrer vers l'Occitanie pour y faire l'acquisition en 2017 de son domaine à la Salvetat-Belmontet, sur l'aire d'appellation IGP Coteaux et Terrasses de Montauban. Muriel y exploite avec son compagnon Benjamin 7,5 hectares de vignes  avec une intéressante variété de cépages : le Chardonnay et le Sauvignon en blanc, le Tannât, la Syrah, l'Abouriou, le Merlot et le Cabernet Franc en rouge.

Le travail à la vigne comme au chai est guidé par le souci du naturel : les vignes sont enherbées et les rendements très modérés. Les vinifications sont naturelles, sur levures indigènes et les intrants bannis - presque toutes les cuvées étant sans sulfites ajoutés. Les élevages se font en cuve, en barriques et en amphores.

Karim Vionnet exploite 3,7 ha sur la commune de Villié-Morgon, là où se trouvent déjà les plus grands (Lapierre, Foillard, Descombes, Breton).  Il a il fait ses classes pendant plusieurs années chez Guy Breton (une grande référence du beaujolais naturel) et pris son envol en 2006.

Comme il aime à le dire : « J’ai toujours voulu faire un vin qui me ressemble : naturel et sans prétention ». Pari réussi pour ce jeune vigneron qui a l’amour du travail bien fait et qui se voit récompensé aujourd’hui, car il produit des Beaujolais parmi les plus bus et recherchés, vendus dans le monde entier : Europe, Etats-Unis, Japon (où, dit-il, ça boit quatre fois plus depuis le tsunami).

Karim Vionnet cultive ses vignes de façon complètement naturelle, sans aucun recours à des produits phytosanitaires, pesticides et autres, car sa priorité, c’est son terroir qu’il laboure et chouchoute, en entretenant une vie organique intense dans les sols. La diversité de la nature des sols de ses parcelles (marne, schiste, sable) donne une véritable expression du terroir à ses vins.

Quand à la vinification, il la réalise le plus naturellement possible : en levures indigènes (aucun ajout de levures extérieures), aucun ajout de sucre et quasiment pas de soufre, uniquement 1mg/l au moment de la mise en bouteille (dose infinitésimale) pour éviter que le vin ne s’oxyde.

Millésime 2019 également disponible sur demande ;-)

Pauline et Géraud Fromont, tous deux œnologues de formation, se sont installés en 2006 à Saint-Agnès, dans le Sud-Revermont. Ils ont mené à bien la conversion du domaine des Marnes Blanches en agriculture biologique et intégré l'association du Nez dans le Vert qui regroupe les vignerons bio du Jura.

Le vignoble est divisé en trois îlots : Cesancey, Vincelles et Sainte-Agnès.  Pauline et Géraud ont d'abord acquis les parcelles de Cesancey, caractérisées par un terroir de marnes blanches desquelles le domaine tient son nom. Les vignobles de Sainte-Agnès et de Vincelles par la présence de calcaires à fossiles nommés "gryphées", de lointains cousins de l’huître que l’on retrouve en grande quantité dans le sol mêlant marnes rouges et graviers calcaires du Trias.

Les vignes ont un âge moyen de 40 ans avec quelques centenaires et des cépages anciens tels que le Melon-Queue-Rouge et le Savagnin Muscaté. Les cépages rouges sont le Pinot noir (15%), le Poulsard (50%) et le Trousseau (35%), les cépages blancs le Chardonnay (65%) et le Savagnin (35%). Les rangs sont maintenus enherbés et le travail des sols est effectué avec rigueur car Pauline et Géraud sont convaincus que tout commence par le soin apporté au travail de la terre.