Le Champagne oui, mais naturel !

La bulle française par excellence est produite suivant un cahier des charges et une méthode précise : la méthode champenoise, également appelée méthode traditionnelle. Cette méthode est utilisée pour la production des Champagne et Crémant, et diffère de celle utilisée pour produire les pétillants naturels, la méthode ancestrale.

Dans le cas du Champagne, la vinification donne lieu à deux fermentations alcooliques. La première a lieu lorsque l’on élabore le vin. Vient ensuite une deuxième fermentation alcoolique qu’on appelle la “prise de mousse”. Elle consiste à relancer une fermentation dans le vin en ajoutant une liqueur de tirage (un mélange contenant du sucre et des levures).

L’aire de production de  l’AOC  Champagne, délimitée par une loi de 1927, couvre environ 35000 hectares et 319 communes, aussi appelées « crus ».

Plusieurs critères sont à prendre en compte dans le choix d’un Champagne :

• celui du cépage. Les principaux sont le Chardonnay, le Pinot Noir et le Pinot Meunier. On parle pour certains Champagne de “blanc de blancs” lorsque qu’il est élaboré uniquement à partir de cépages à peau blanche (Chardonnay, Petit Meslier,…) ou de “blanc de noirs” lorsqu’il est élaboré à partir de cépages à peau noire (Pinot noir ou Pinot meunier). Un “Blanc de blanc” sera plutôt sur un registre de finesse et de vivacité et donc parfait pour accompagner des réductions salées, des crustacés ou une entrée de poisson, un “blanc de noirs” sur un registre de puissance et de vinosité, et donc mieux adapté à l’accompagnement d’un plat principal.
• celui du dosage – il permet de connaître la teneur en sucre résiduelle dans le Champagne (brut = moins de 12g par litre, extra-brut = moins de 6g par litre, brut nature = moins de 3g par litre).